Lundi 25 septembre. Le marché public de Ortigia s' anime des vendeurs de fruits, de legumes, d'épices, de poissons. Les étalages sont remplis de produits bien frais disposés de façon à les mettre en valeur. Le poissonnier ďécoupe de gros thons blanc frais. Tous les poissons ont la peau brillante et l'oeil vif, une quarantie de fraicheur. Il n'y a pas d'odeur dominante sauf peut etre devant la magnifique presentation en étage bien compact des laitues de toute variété, des brocolis empilés. Çà sent la verdure bien fraiche avec un brin de piquant. Peut-être est-ce aussi un peu dû au kiosque qui offre un tres grand chois d'épices odorantes et multicolores à proximité.
Il est encore tôt le matin quand nous nous mettons en route.
Encore une fois la planification de la journée est intense.
La premiere visite de la journée est à proximité dans la ville même de Syracusa. Le parc archeologique de Syracusa regroupe plusieurs sites d'intérêts.Nous debutons par la visite des ruines de l'arene romaine. Vaste à l'orine elle a ete partiellement detruite pour réutiliser ses énormes pierres lors de la constructions des murailles de protection de port de Syracuse.
A quelques centaine de mètres de l'arene Romaine un théâtre grec de 1800 places. Il a ete mieux préservée au fil du temps. Il faut dire que la majorité de ses gradins n'ont pas ete fabriqués avec des blocs de pierre mais plutot taillė directement dans le roc. Il est immense et majestueux. Dans sa partie superieur plusieurs grottes creusées elles aussi dans le roc où vivaient des familles.
Le theatre grec occupe l'espace avec la nécropole d'Archimede. Le batiment est plutôt banal, son occupant mort en 212 Avant JC l'était moins.
Notre visite se ppursuit vers une grotte plutôt etrange. L'oreille de Denys le tyran. L'interieur de l'immense grotte a literallement la forme interieur d'un pavillon de l'oreille. Peut importe où on se tient dans la grotte, même en chuchotant, le son est amplifiė et peut-être entendu facilement à la sortie. Denys, le tyran qui regnait sur Syracusa en 430 Avant JC y faisait emprisonner ceux qu'il soupçonnaient de traitrise pour les espionner.
Beaucoup d'histoire dans ce lieu que nous quittons vers 11h00 direction de Caltagirone. Le GPS nous guide vers cette ville en nous faisant passer par un petit village aux rues etroites. Il nous indique de passer dans des rues de plus en plus petites jusqu'au moment où me conduit literallement au sommet d'une escalier en m'indiquant de passer par là avec l'auto. Moutarde de GPS, je dois reculer dans cette ruelle tortueuse alors que mes retroviseurs frôlent les murs de pierre et qu'un vieux Sicilien maugré.
Caltagirone est une ville réputée pour ses cérsmiques. Au 18 ième siecle les habitants ont construit un large escalier de 142 marches pour relier la ville basse à la zone élevée. Les 142 contremarches sont ornées de ceramiques peintes. C'est tres jolie. Nous gravisons en admirant les motifs et vignettes de ces contremarches colorées.
Au mi parcours de notre descente un bar qui sert le repas du midi nous attire. Des spaghettis à la Norma accompagnés d'un vin savoureux comblent nos appétits.
Il est maintenant temps de faire route vers Villa Romana del Casale, une vaste villa Romaine construit au 3 ieme siecle pour l'empereur Maximilien. La villa a été ensevelie sous la boue à son époque et ce n'est qu'en 1950 qu'elle a été redecouverte. Les nombreuses fresques de mosaiques qui garnissent ses somptueux planchers ont ete préservée dans le temps. C'est un rare témoignage aussi conservée de la vie Sicilienne de l'époque. Le site est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La route qui nous y a conduit traverse des zones de montagnes, de vallées, de champs en culture offrant un paysage parmi les plus spectaculaire et inspirant que nous ayons vu.
Par ailleurs la route pour quitter le site en direction de Agrigente, notre destination finale du jour n'est pas seulement sinueuse à l'extrême mais a été emporté par des coulées de boues à plusieurs endroits. La route est tellement defoncée que les rues de Montréal auraient l'air d'un tapis de velour en comparaison. C'est encore le GPS qui nous entraine sur ces routes car il existe un autre itineraire moins Rock and Roll.
99% du temps le GPS est notre ami, aujourd'hui il nous a fait suer.
C'est fourbu mais heureux que nous arrivons à Agrigente.
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