samedi 30 septembre 2017

La jungle de la route

Samedi 30 septembre.   Direction Cefalu.  La villagevcotier est celebre autant  pour son immense rocher qui domine la ville que pour ses longues plages de sables fins.  Dans la vieille ville les rues etroites ont un charme certain.   Un vendeur de fruits et legumes frais est immobilisé au centre du chemin obstruant totalement le passage aux automobilistes qui klaxonnent pendant qu'il negocie calmement ses produits aux habitants riverains et aux touristes amusés par la scène.   Sur un promontoir qui permet d'observer la mer nous nous retrouvons abec un groupe de jeunes qui participent à une activité de promotion de leur bibliothèque et d'amour pour la  lecture.  Ces jeunes sont du niveau scolaire préparatoire pour l'université.  Ils nous semblent plutot disciplinés et calmes.  Ils sont bien plus posés que les Italiens impatients et  aux caractères bouillant comme nous sommes habituės de percevoir les citoyens de ce pays.  Cefalu est tres agreable.  Sa cathedrale et la mosaique de son Dieu Pantocréatore sont réputés.   La celebration d'un mariage est en préparation dans l'église.  Le marié accompagné de sa mere répète le ceremonial d'entrée à quelques reprises pendant que le grand orgue projete l'air des canons de Pachelbel.  Apres trois reprises la scene commence à etre ridicule à nos yeux.  Tous aussi ridicule est l'approche de la mariée vers l'eglise alors qu'un drone la survole sous tous ses angles pour capter le moment.  Elle entre dans la cathedrale et monte l'allée centeale d'un pas plutot rapide alors qu'est interprété l'hymne nuptial.  La photo que je reussi à capter d'elle est aussi flou que l'image d'une formule un.
Nous prenons un lunch leger à une terasse.  Arachinis et cafés avant d'entreprendre le rude chemin qui nous conduira dans l'arriere pays dans le Parc de la Madonie.  Premiere destination Castelbuono. Agrippé aux flancs des monts Madonie, Castelbuono tire son nom du château des comtes de Ventimiglia, qui occupe son point culminant. Visite de l'impressionnant chateau. La vieille ville qui se déploie à ses pieds est magnifique.   Nous prenons une pause gelato et marchons dans la ville.
Nous poursuivons notre route vers Petralia sur une route à donner dex hauts le coeur.
La vue panoramique sur l’ensemble des reliefs montagneux de Sicile mérite à elle seule que l’on fasse l'éffort d'un crochet par
Petralia Soprana, le plus haut village des Madonie, niché à 1 150m.  Nous meritons d'admirer cette vue après la route épique que nous venons de franchir.  L’unité architecturale a été soigneusement préservée, une exception parmi tous les villages ruraux siciliens. Chaque place possède son église, plantée au milieu d’un paysage splendide dans lequel s’invite la silhouette massive de l’Etna. Citons Santa Maria di Loreto. 
Le retour vers Palerme par des portions de routes à la limite du praticables n'est pas plus aisé que l'allé.  Mais le vrai défi c'est de franchir le centre de Palerme en pleine heure de trafic.   Les conducteurs d'auros et de motos ont un comportement impossible à décoder.  Ici la regle de conduite numero un c'est fonce ou crève.  Ce n'est pas agressif mais si tu ne prends pas ta place personne ne te la donnera.
Une autre superbe belle journée de découverte mais le repos du soir est mérité.

vendredi 29 septembre 2017

Prendre la parole

Vendredi 29 septembre.  Ce matin nous nous diregeons vers le parc archéologique de Ségeste.  Ce parc réunit deux sites distincts : celui du temple dorique, qui se dresse à flanc de montagne, et celui de l'ancien théâtre romain.
Le Parco Archeologico di Segesta est perdu en rase campagne, sur les pentes du Monte Barbaro.  Le temple qui se dresse dans le merveilleux paysage avec ses deux frontons intacts est spectaculaire.   Tout aussi spectaculaire est son théâtre Romain qui se dresse au sommet d'une colline de 150 mètres que nous gravissons  à pied alors que le soleil du matin plombe de plus en plus fort.  Se tenir au centre de la scène offre une expérience particulière.  L'énergie des 4 000 bancs de pierres qui convergent tous vers ce même point focal me transmet une énergie qui donne le goût de prendre la parole.  J'imagine ces sièges occupés par autant de gens et 8 000 yeux et 8 000 oreilles dirigés vers toi.  L'obligation de livrer un discours réfléchi et pertinent s' impose par elle-même.  Nos journalistes commentateurs amuseurs publiques et nos politiciens imbus et suffisants auraient avantages à se produire dans un tel agora où il ne fait aucun doute que la foule n'accepterait pas béatement leurs boniments majoritairement insipides.
Les images de ce temple et de ce théâtre demeureront biens gravées dans nos souvenirs.

Nous quittons vers les termes Segestane.  Un spa en pleine nature. Un immense cap de roches domine le site.  Un moment très agréable avec accès à une piscine extérieure, une balnéo en intérieur (jaccuzi et cascades) et une balnéo en extérieur (jaccuzi). Une petite odeur de souffre (mais c'est normal avec des eaux soufrées à 38 degrés). Un moment très sympathique d'où nous resortons très,  très détendus. 

Direction San Vito lo Capo.  San Vito lo Capo c'est kilomètre de sable blanc, très fin, très propre, des eaux peu
profondes, d’un bleu émeraude, protégées de la houle par une large digue.  La  plage est la principale attraction de San Vito mais pas la seul.  Le panorama qu'offre les hauts caps de roches qui cernent la ville est hors de l'ordinaire.  Ce site de plage tres frequenté heberge aussi une rue centrale aux nombreux restaurants et terasses.  C'est à la terrasse du restaurant San Vito lo Tavola que nous prenons notre repas du midi en partageant une excellente bouteille de vin blanc Sicilien.
Apres le spa et ce diner, nous serions tous prêts pour une bonne sieste mais il reste un heure et demi de route à faire pour revenir à Palerme. 
Notre journée a ete bien remplie.  Un repas du soir à une pizzeria terasse à deux pas de l'appartement,  quelques commissions à l'épicerie du coin. 
Enfin le dodo arrivera dès que je finirai mon texte.  Bonne nuit à tous.

jeudi 28 septembre 2017

Douce retrouvaille

Jeudi 28 septembre.   Ce matin c'est avec un couple de citoyens Britannique ŕésidant à Londres que nous partageons un excellent petit déjeuner.   Nous echangeons sur les différents voyages qu'ils ont fait.  Ils en sont à leur cinquième voyage en Sicile, destination qu'ils adorent.  Tout comme nous la ville de Taormine les a plus que déçue.  "Awfull" dit-elle en faisant référence aux trop nombreux vendeurs de pacotilles qui dénature un site qui mériterait beaucoup mieux en matiere de tourisme responsable.  Mais c'est ce que la majorité aime.
Tout comme nous ils ont bien aimé Napoli, ville fascinante que nous avions aimé lors de notre passage il y a deux ans.  Nous revisiterons cette ville du soleil et de l'amour à la fin de notre séjour, O sole mio.
Ils ont également bien aimé Palerme qu'ils connaissent bien.  Cela nous rassure.  C'est notre destination du jour où nous retrouverons Veronique pour un sejour d'une semaine ensemble.
Mais avant de la rejoindre à l'aéroport Falcone-Borsellino de Palerme nous nous dirigeons vers le sommet de la haute montagne qui domine Trapani.  Sur une route aux nombreux virages en épingles serrés nous grippons vers le sommet de la ville de Erice. 
La vieille ville aux rues pavées de pierres aux formes géométriques saississantes est bien jolie,  les petites rues, les pâtisseries et autres marchants de douceurs fines est charmante.  Un musée de maisons miniatures attire notre attention.  L'artisan qui le fabrique nous acceuille.   Il a realisé des maquettes animées par d'ingenieux mécanismes de scènes de la vie paysanne Sicilienne absolument saississantes.   À chaque fois au cours de. nos differents voyages que nous avons l'occasion de visiter ce genre de village miniature nous y entrons.  Ici encore c'est avec un large sourire d'émerveillement que nous nous laissons entrainer par le talent du maquettiste, l'authenticité des scènes, la magie de la mise en scene et ... la folie du créateur.
Il est 12h30 lorsque nous rejoignons Veronique à l'aéroport.   Direction l'appartement à Palerme.  Tout est conforme aux attentes que nous avions concernant le grand appartement de deux chambres à coucher aux hauts plafonds finement ornementés,  leur salle de bain respective au gout du jour,  la cuisine moderne et le coin repos confortable.
Une reconnaissance rapide du quartier environnant au confin de la zone touristique pietonniere et nous voilà atablé pour le repas du midi.  Excellente pâtes, sublimes minestroni, biere savoureuse à doux prix.
Notre premier vrai contact avec Palerme est très positif.
Arret dans une grande epicerie ouvert 24/24 à deux pas de l'appartement pour quelques provisions de base pour le petit dejeuner de demain. 
Il est maintenant temps pour Vero d'un doux dodo afin de lui permettre de récupérer de la fatigue de son recent vol.  Pour nous aussi la sieste est bien venue.
Nous serons tous en meilleure forme pour aborder les prochains jours.

mercredi 27 septembre 2017

Le pays enchanté

Mercredi 27 septembre.  La pluie de ce debut de journée se dissipe avant même notre premier arrêt de notre itineraire qui se terminera à Trapani.  C'est sous un ciel ensoleillé que nous debarquons pour la visite du site de Castello Incanto, le “château enchanté” est le surnom de la demeure de l’extravagant Filippo Bentivegna, née et mort à Sciacca en 1967.
De retour d’Amérique qu'il quitte suite à une peine d'amour inconsolable ce paysan passa les 50 dernières années de sa vie à sculpter des milliers de visages dans la pierre pour lui tenir compagnie.  Il produisit plus de 20 000 sculptures, environ 2 000 sont aujourd’hui exposés dans le parc que nous visitons.  Ce fou heureux a sû transmettre une émotion forte dans cet ensemble de têtes aux traits figés dans la matiere minérale.   Ce genre de realisation artistique déjantée rejoint facilement notre goût de la découverte des lieux farfelues et étranges.
Nous sommes "bien heureux" lorsque nous reprenons la route pour une brève distance, jusqu'au coeur de Sciacca.
Dans le parc qui borde la rue où nous nous stationnons des hommes jouent aux cartes.  Assis par quatre, les genous serrés les uns aux autres ils ont déposé un panneau rigide d'environ 1 mètre par 1 metre sur leurs genoux en guise de table.  Ils jouent avec des cartes aux figures que nous n'avons jamais vue.  Ils jouent à la scopa nous dit-on en même temps que nous leur demandons la permission de les photographier.   Cet ok mais il ne faut pas trop les deranger.  Le jeu est viril et intense.  L'honneur de gagner la partie est en jeu.  La scopa se joue avec un jeu de cartes italiennes, composé de 40 cartes. Chaque joueur doit essayer de ramasser le maximum de cartes, dont les Deniers (Carreaux) ainsi que les cartes de hauteur importante.  Nous quittons ce premier groupe après plusieurs Gracie mile et nous dirigeons vers une autre gang de huit jouers où cela semble encore plus serieux.  Des pièces de 1 Euro s' échangent sur la table de fortune après chaque manche.  Ils sont bien amusés par les étrangers venus d'Amérique pour les observer, mais pas trop.  Vraiment de beaux moments à partager avec ces fiers Siciliens.
Sciacca est une ville réputée pour ses artisans producteurs de céramiques peintes et de sculptures.   C'est bien jolie.  Nous profitons de cette halte pour notre premier lunch de bouffe de rues, des Aranchinnis savoureux et café latté bien tassé sont vraiment exquis.   Deux pêches bien fraiches achetées à un étal de bord de route complète ce sympatique goûter.
La route qui nous conduit à Trapani est renversante.   Les vastes champs de cultures diverses aux plants bien alignés,  les traces du soc des charrues dans les champs fraichement labourés, les longnes et larges plantations de vignes, les vergers d'arbres fruitiers, les oliveraies, les plantations de melons jaunes, tous çà dans une topographie de collines, de montagnes.  C'est merveilleux.  La Toscane est réputée pour être belle, ici c'est la Toscane fois cent en terme de beauté de paysage.  Cette beauté méconnue de la Sicile nous étonne.  Il est dommage que le nom d'un si beau coin de pays soit avant tout associé au crime organisé.   Pour nous désormait la Sicile évoquera bien autre chose en premier lieu.
Avant d'arriver à Trapani nous faisons un arrêt au marais salant.  Des ouvriers ramassent à la pelle les cristaux de sel brut produit dans de vastes étangs qui concentrent l'eau de la mer par évaporation au soleil.  Les moulins à vent qui permettaient de broyer les gros cristaux de sel pour en faire du sel de table sont bien jolies le long de cette jetée.  Les amoncellements blancs de sel semblables à des banc de neiges complètent le tableau.

Notre arrivée dans Trapani se passe bien.  Le gite est localisé dans le quartier des pêcheurs.  Modeste et simple il est confortable.  Le propriétaire,  un professeur dans un école d'hôtellerie,  est acceuillant.
La vielle ville aux nombreux palais baroques offrent une architecture délirante.  Les bars, les petits restos, tout est sympa.  Excellent repas du soir, je vous fait grace de la description sauf que l'escalope à la Marsala que Pauline a commandée est à la hauteur des paysages que nous avons vu sur la route.

Un chateau enchanté,  des gens enchanteurs, des paysages enchantés, une journée enchanteresse, un repas enchanteur...
Tout est bien plus mignon en chantant...dans un pays enchanté.

mardi 26 septembre 2017

La gaterie des Dieux

Mardi 26 septembre.   De la terrasse de notre hotel nous prenons notre petit déjeuner avec une vue au loin sur la vallée des temples.  Akragas, c'est le nom ancien en grec de Agrigente.   C'est aussi le nom du parc archeologique de la vallée des temples où se dressent les ruines de sept temples sur une colline face à la mer.  Ils se succedent sur pres de deux kilometres. Les hautes colonnes de pierre qui sont encore fierement debout malgré les millenaires sont majestueuses dans le paysage.   Celles qui sont empilées au sol permettent de mieux saisir leur imposantes dimensions.  Le temple de la Concorde se dresse fierement avec encore intact ses immenses frontons faisant ressentir  ainsi la magnificience qui devait regner en ces temps lointains.  
Le temple de Hercule pour sa part est partiellement détruit.  Pourtant ce n'est pas lui qui l'a brisé en écartant les colonnes de ce temple qui lui est dédié.   La legende souvent évoquée pour demontrer la force de Hercule se situe plutot au Rocher de Gibraltar.
Les autres temples, les nécropoles creusées dans le rocher,  les autels, les statues tous sont fascinants à voir.  Pour la première fois dans nos visites des sites touristiques en Sicile les panneaux explicatifs sont en trois langues, Italien, Anglais et Francais.  Souvent ailleurs seul une version en Italien est offerte.  Nous avons grandement appréciés ce retour dans la grande Grèce antique. 

Direction le centre de la vieille ville de Agrigente.  Le centre de Agrigente n'attire pas nécessairement les touristes, la vallée des temples retenant toute l'attention.  Par ailleurs ce n'est jamais autour des sites majeurs d'attraction que les meilleurs restaurants authentiques se retrouvent.   Ils offrent presque invariablement des "menus touristico" gage d'une nourriture standardisée et uniforme.  Apres une marche dans les rues de plus en plus desserte du centre, il est quatorze heures et la majorité des commerces sont fermées sauf bien entendus les restaurants nous débouchons dans une rue en escalier où un sympatique restaurant nous acceuille avec un verre de Spumenti, un vin blanc mousseux, le "champagne Italien" .  Les raviolinis à la ricotta Sicilienne et pistaches sont extrêmement fins et délicieux.  Tout comme l'est aussi l'autre excellent verre de vin qui s' ajoute à ce repas.

Repus nous nous dirigeons vers la Scala dei Turchi, ou l'escalier des Turcs en français.   Nous aurons besoin d'energie pour visiter ce lieu spectaculaire située sur la côte sud à quelques kilomètres à l’ouest d’Agrigente. Ainsi nommée pour sa forme, il s’agit d’un affleurement de marne blanche, un mélange d’argile et de craie. Le contraste entre le blanc éblouissant de la roche et l’azur de l’eau et du ciel a inspiré des photographes du monde entier. Ce monument naturel tient son nom de sa forme mais aussi de la légende qui dit que lors des invasions maures, les Turcs (ainsi faussement appelés) ont atteint le territoire en escaladant les marches de cette falaise blanche.  Nombreux sont les gens qui comme nous descendent le long escalier qui conduit sur la greve et permet d'atteindre la base de la spectaculaire formation rocheuse d'une blancheur telle que vue de loin il est possible de croire qu'il s' agit d'une surface enneigée.   À la chaleur qui regne aujourd'hui je peux vous affirmer qu'il n'en n'est rien.   Ils sont plusieurs à se faire bronzer étendues sur la formation rocheuse aux formes douces ou encore à profiter de la baignade au pied de la falaise immaculée.  Nous nous contentons d'y faire quelques photos.  Je reserve la baignade à notre retour à l'hotel.  Une spectaculaire piscine à rebord à débordement avec vue sur la vallée des temples m'attend.
 
Le temps d'une baignade alors que le soleil se couche à l'horizon dans un ciel rougeoiyant et nous voilà à la chambre pour un repas leger composé de deux minis fromages à pâte molle avec une texture, une odeur, une saveur dignent des divinités legendaires vénèrées dans les temples de la region, nous ne connaissons pas l'appelation de ce fromage mais si on me demandait de la baptiser je l'appelerait "La gaterie des Dieux, 
Quelques olives, des tomates séchées,  une baquette et un vin rouge Sicilien encore une fois reversant complètent le gouter et suffisent pour combler notre appétit de la soirée.  

Décidément la Sicile est savoureuse à souhait.

lundi 25 septembre 2017

Ami la plupart du temps...

Lundi 25 septembre.   Le marché public de Ortigia s' anime des vendeurs de fruits, de legumes, d'épices, de poissons.   Les étalages sont remplis de produits bien frais disposés de façon à les mettre en valeur.   Le poissonnier ďécoupe de gros thons blanc frais.  Tous les poissons ont la peau brillante et l'oeil vif, une quarantie de fraicheur.  Il n'y a pas d'odeur dominante sauf peut etre devant la magnifique presentation en étage bien compact des laitues de toute variété, des brocolis empilés.   Çà sent la verdure bien fraiche avec un brin de piquant.  Peut-être est-ce aussi un peu dû au kiosque qui offre un tres grand chois d'épices odorantes et multicolores à proximité.
Il est encore tôt le matin quand nous nous mettons en route.
Encore une fois la planification de la journée est intense.
La premiere visite de la journée est à proximité dans la ville même de Syracusa.  Le parc archeologique de Syracusa regroupe plusieurs sites d'intérêts.Nous debutons par la visite des ruines de l'arene romaine.  Vaste à l'orine  elle a ete partiellement detruite pour réutiliser ses énormes pierres lors de la constructions des murailles de protection de port de Syracuse. 

A quelques centaine de mètres de l'arene Romaine un théâtre grec de 1800 places.  Il a ete mieux préservée au fil du temps.  Il faut dire que la majorité de ses gradins n'ont pas ete fabriqués avec des blocs de pierre mais plutot taillė directement dans le roc.  Il est immense et majestueux.   Dans sa partie superieur plusieurs grottes creusées elles aussi dans le roc où vivaient des familles. 
Le theatre grec occupe l'espace avec la nécropole d'Archimede.  Le batiment est plutôt banal, son occupant  mort en 212 Avant JC l'était moins.
Notre visite se ppursuit vers une grotte plutôt etrange.  L'oreille de Denys le tyran.  L'interieur de l'immense grotte a literallement la forme interieur d'un pavillon de l'oreille.  Peut importe où on se tient dans la grotte, même en chuchotant, le son est amplifiė et peut-être entendu facilement à la sortie.  Denys, le tyran qui regnait sur Syracusa en 430 Avant JC y faisait emprisonner ceux qu'il soupçonnaient de traitrise pour les espionner.

Beaucoup d'histoire dans ce lieu que nous quittons vers 11h00 direction de Caltagirone.   Le GPS nous guide vers cette ville en nous faisant passer par un petit village aux rues etroites.  Il nous indique de passer dans des rues de plus en plus petites jusqu'au moment où me conduit literallement au sommet d'une escalier en m'indiquant de passer par là avec l'auto.  Moutarde de GPS, je dois reculer dans cette ruelle tortueuse alors que mes retroviseurs frôlent les murs de pierre et qu'un vieux Sicilien maugré.
Caltagirone est une ville réputée pour ses cérsmiques.  Au 18 ième siecle les habitants ont construit un large escalier de 142 marches pour relier la ville basse à la zone élevée.  Les 142 contremarches sont ornées de ceramiques peintes.  C'est tres jolie.  Nous gravisons en admirant les motifs et vignettes de ces contremarches colorées.
Au mi parcours de notre descente un bar qui sert le repas du midi nous attire.  Des spaghettis à la Norma accompagnés d'un vin savoureux comblent nos appétits.
Il est maintenant temps de faire route vers Villa Romana del Casale, une vaste villa Romaine construit au 3 ieme siecle pour l'empereur Maximilien.  La villa a été ensevelie sous la boue à son époque et ce n'est qu'en 1950 qu'elle a été redecouverte.  Les nombreuses fresques de mosaiques qui garnissent ses somptueux planchers ont ete préservée dans le temps.  C'est un rare témoignage aussi conservée de la vie Sicilienne de l'époque.  Le site est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La route qui nous y a conduit traverse des zones de montagnes, de vallées,  de champs en culture offrant un paysage parmi les plus spectaculaire et inspirant que nous ayons vu.
Par ailleurs la route pour quitter le site en direction de Agrigente, notre destination finale du jour n'est pas seulement sinueuse à l'extrême mais a été emporté par des coulées de boues à plusieurs endroits. La route est tellement defoncée que les rues de Montréal auraient l'air d'un tapis de velour en comparaison.   C'est encore le GPS qui nous entraine sur ces routes car il existe un autre itineraire moins Rock and Roll. 

99% du temps le GPS est notre ami, aujourd'hui il nous a fait suer.

C'est fourbu mais heureux que nous arrivons à Agrigente.

dimanche 24 septembre 2017

Affronter le monstre! le vaincre peut être...

Dimanche 24 septembre.  Notre planification de la journée prevoyait une excursion sur un flanc de l'Etna.  Ce volcan geant, le plus gros d'Europe dont le .sommet crache des volutes de fumée dans le ciel et occasionnellement des tonnes de cendres.  Le propriétaire de la ferme biologique où nous avons passé la nuit nous raconte avoir eu jusqu'à 10 centimètres de cendre accumulés au sol, sur les voitures, dans sa piscine à quelques reprises.  Il faut nettoyer ces cendres résiduelles à sec car dès qu'elle viennent en contact avec l'eau elles se transforment en une sorte de mortier quasi impossible à enlever.  Beau défi pour qui a une piscine.   Mais ce matin pas de cendre en vue.  Pas de volcan non plus.  Il pleut pour la première fois de notre voyage.  Impossible de se rendre vers le sommet confondu avec personnage à un oeil dans l'antiquité.  C'est ainsi que Homere décrit le volcan en lui attribuant le rôle du cyclope que Ulysse dû affronter.   Le feu de son sommet: son oeil unique.   L'île de d'Isola Bella à Taormine: l'immense rocher que le monstre a projeté sur Ulysse.    Aujourd'hui la zone pour acceder vers le sommet est fermée.   Il y a des orages, des éclairs et du tonnerre dans l'air.  La menace n'est pas imaginaire, elle est réelle.
Faute d'affronter un monstre venant de la mythologie grecque nous devrons nous contenter d'affronter un monstre moderne: le centre d'achat.
Nous profitons de ce début de journée au climat moins clement pour nous arrêter au "Sicilian Center".  C'est sur notre chemin vers Syracusa.  Le grand mail moderne abrite quelques enseignes que nous connaissons.   Zara, H & M, Apple store, mais aussi plein de bannières que nous ne connaissons pas chez nous.  Pour la majorité les vêtements,  les chaussures, les sacs à main qui sont offerts sont différents de notre habituel.  Le monstre n'est pas si pire que çà à affronter. Les prix sont correctes, pas excessifs.   Nous nous en sortirons avec quelques bons achats bien réfléchis et raisonnables et une halte dans l'aire de restauration d'une grande épicerie très fréquentée.  La bouffe offerte est locale, délicieuse et à bon prix.  Finalement "La madame était contente" quand nous avons quitté le centre d'achat, "Le monsieur" aussi.
La pluie a cessé.   Belle récompense, à l'horizon l'Etna s' offre à notre regard dans toute sa splendeur.  Son sommet est tout blanc, couvert de neige.
Nous reprenons la route.  Nous arrivons à Syracusa, plus précisément dans la partie nommée Ortigia vers 16h00.
Nous croisons le propriétaire du B & B où nous avons réservé notre chambre en fevrier dernier.  Il est au courant de rien pour notre réservation,  il est nouveau propriétaire de l'établissement depuis mars seulement et l'ancien propriétaire ne lui a rien transmis.  Il vient de recevoir une cancellation il y a à peine deux heures pour ce soir.  Pas de problème il peut nous acceuillir.  Ouf, Ortygie est bondée de touristes, il n'aurait pas ete facile de trouver un endroit aussi bien localisé que celui où nous sommes.  Directement dans le centre historique face au temple d'Apolon.
Même si les touristes sont nombreux à Ortigia tout est charmant.  La ville est magnifique.  Chaque rue, chaques ruelles plus fascinantes les unes que les autres à arpenter.  Nous aimons l'atmosphere qui s' y dégage. 
Syracusa et son quartier Ortigia est la ville où est née, a vécu et est mort Archimède.  C'est ici qu'il cria son célebre "Eureka, j'ai trouvé" en sortant de son bain pour s' élancer nue à la course dans les rues de la ville.  Il venait de trouver la solution à un problème que le tyran qui gouvernait Syracusa lui avait posé.   Le roi avait fourni une certaine quantité d'or à un orfèvre pour lui façonner une couronne.   Le souverain demanda à Archimede de lui confirmer que la couronne était composé essentiellement en or, que l'orfèvre n'avait pas fait de substitution de metal.  C'estalors qu'il etait dans son bain qu'Archimede compris qu'il suffisait de mesurer le volume de la couronne par immersion dans l'eau puis de la peser afin de comparer sa masse volumetrique avec celle de l'or.  Un nouveau principe de physique venait d'être édicté.
Syracusa est à la source de plusieurs histoires et legendes.  C'est ici qu'a été vecu la celebre histoire qui crea l'expression "Avoir l'épée de Damocles suspendu au-dessus de la têre"  si vous etes curieux vous n'aurez qu'à me demander de vous conter l'histoire vrai qui se deroula ici en l'an 430 avant J.C.

Ce soir un repos encore une fois bien mérité.   Un excellente bouteille de vin Sicilien,  "Un sallier de la tour", enfin notre ricotta fumée,  une portion de saucisson, des artichauts à l'huile, des tomates séchées,  des olives kalamata, une bonne baquette. 

Journée des plus satisfaisante malgré un changement du programme initial.

samedi 23 septembre 2017

Nature et dénature

Samedi 23 septembre.  Le petit dejeuner buffet de l'hotel est excellent tout comme a été le repas pris hier soir à la salle à manger.  Service maître d'hotel.  Très stylé.  Antipasto à l'aubergiste grillé et fromage di Bufala, linguinie à l'espadon, le poisson vedette de Scilla, escalope de  veau aux champignons et excellent vin blanc.  J'en ai rêvé une partie de la nuit juste pour le plaisir de reveiller le souvenir des saveurs dans mon esprit.
Direction le port de Villa San Giovani où nous embarquons sur le ferry qui nous portera en terre Sicilienne.   La courte traversée ne dure que vingt minutes. 
Nous touchons terre sur la grande île Italienne dans la ville de Messine.   Sur la place de la basilique cathedrale de Messine  est érigé la plus grande horloge astronomique au monde.  Construite en 1930 ls haute tour carré fait 60 mères à son sommet.  Nous visitons dans un premier temps son interieure qui abrite un mecanisme d'horlogerie et d'animation plutot impressionnant.  Les cadrans et représentation de la lune sont actionnės pour présenter fidelement les phases de la lune, la position dez planetes, les jours de la semaine et bien entendu les heures et les minutes,  c'est une horloge après tout.  Msis la partie la plus spectaculaire survient alors que la grande tour sonne les douze coups de midi.  Nous observons et écoutons l'animation qui dure dix minutes.  Au sommet de la tour une immense statue de lion de 4 mères s' anime et rugit bruyament trois fois, puis à l'étage inférieure un tres gros coq en cuivre bas des ailes et lance trois cocorico tonitruants successifs.   L'animation se poursuit alors que l'Ave Maria de Schubert est diffusé par de puissants haut-parleurs.  
Dans une fenetre du premier niveau une eglise semble surgir du sol.  Suit à l'étage superieur des statues des rois mages qui défilent en présentant leurs hommages  Puis toujours plus haut c'est au tour d'un ange suivi des quatres évangélistes de se présenter l'un après l'autre.  À l'ere du multimédia numérique une telle animation peut sembler banale.  Mais en regard du genie des horlogers et des sculpteurs qui ont crée cette attraction il est facile de reconnaitre que tout cela est grandiose et magnifique.  Nous avons été émerveillé.  
Quelques pas dans cette jolie ville.  La terrasse d'un resto bsr nous acceuille pour le repas du midi.  Un delicieux plat de pâte aux tomates fraiches et moules pour moi, un carbonarra comme seul les Siciliens savent cuisiner pour Pauline.
Direction Taormine.  Cette celebre ville sur la côte a ete le lieu de la derniere tenue du G7 au printemps 2017.  G7 qui se tiendra dans Charlevoix comme l'a annoncé Justin Trudeau lors de sa participation.
Taormine nous surprend.  Le tourisme de masse y est pratiqué.  Le grand  nombre de groupes organisés qui se suivent dans en direction des lieux d'intérêts et surtout l'envahissement de la moindre espaces en bordure des rues par des vendeurs d'aimants de frigidaire avec des vignettes des sites de la ville, de poteries "trop typiques", de TShirt et de vêtements kitch rendent l'expérience difficile à aborder.  Impossible d'admirer un batiment, une facade sans avoir un vendeur de bouquets de ballons à l'hélium dans le décor ou des panneaux publicitaires criards.  Taormine est sûrement belle mais est défigurée.   Nous n'y trainons pas trop longtemps.
Prochaine escale Les gorges d'Alcantara.  L'Alcantara est est un fleuve de la Sicile qui  coule sur le flanc nord du volcan Etna.   En traversant une zone composée de coulées de lave  refroidies le torrent a  creusé de profondes gorges dont les parois ont des formes impressionnantes par leur originalité dans le roc balsatique noir.  Nous descendons les nombreuses marches qui permettent d'atteindre le fond où coule une eau très froide.  J'enlève mes chaussures et relève le bas de mes pantalons pour remonter le cours d'eau dans l'étroit passage.  Je ne suis pas seul à avoir le sang coupé dans les jambes pour approcher les flancs de la gorge.  Quelques photos et hop vitement de retour sur le sol avec les orteils gelées.   Les 222 marches à remonter retablirons la circulation sanguine. 
Fin de la journée à proximité dans un gite localisé sur un domaine fermier biologique.   Les installations sont rudimentaires mais le repas du soir servi sur place excellent.

vendredi 22 septembre 2017

Moi...je suis pas au courant de çà Madame La Commissaire

Vendredi 22 septembre.   Ce matin Stephania nous acceuille encore avec un tres bon petit déjeuner.   La journée commence bien.  En quittant ce sympatique village de Civita nous remarquons les marchants ambulants sur la place centrale.  Les produits frais fermiers sont offerts sur place par les producteurs.   Tout est tentant.  Nous limitons notre achat à un savoureux saucissons au paprika, il nous reste une portion de fromage tressé et du pain.  L'ensemble constitura un bon lunch le moment venu.  Il est maintenant temps de fairw route vers Concenza, notre premiere destination du jour à un heure de route.  La circulation dans Concenza est dense.  Rien pour nous empêcher d'atteindre son centre où nous voulons voir le tombeau en marbre d'Isabelle d'Aragon, cette reine morte en 1271 à Concenza.  Nous trouvons plus facilement du stationnement dans cette ville que le tombeau à la mémoire de cette héroine.  Dans une rue qui porte son nom nous entrons dans un batiment pour nous informer.  À l'acceuil 3 individus à la mine patibulaire.  Ils enregistrent les visiteurs après une fouille en règle.  C'est la bibliothèque nationale.  Incapable de comprendre un seul mot de français,  encore moins d'anglais ils insistent pour que nous attendions pendant qu'ils s' activent au téléphone.   Apres plusieurs tentative "un dividu" de race connu arrive.  Plutot que de chercher à entendre notre question il insiste pour que nous le suivions vers les soubassements.  Nous resistons et quittons les lieux sans reponse.  Nous poursuivons notre marche dans les rues decrepie de Consenza.  Le délabrement des facades à quelques chose de beau.  Enfin le Duomo, la cathedrale de Concenza.  Nous saluons Isabelle au passage qui est figée dans une sculpture de marbre au côté de son époux fidèle Phillipe III dit le Hardi, les deux agenouillés devant la Vierge.
Satisfait de notre arrêt dans Concenza nous quittons le lieu  lorsque je constate avec peu de stupéfaction la présence de billets de banque dans mes bas ,,, le temps d'une photo.  Mise en scène qui me hantait depuis notre arrivée sur place.
Encore une bonne route à faire avsnt d'atteindre Reggio de Calabre où nous souhaitons visiter un musée.   Arret à mi parcours dans un petit village côtier de la Méditerranée pour notre lunch du midi  Un parc en bord de mer nous recoit où nous degustons le saucisson du matin accompagné d'oeufs cuits dures, de fromage, de pain.  Bien rassasié nous completons la pause sur la terrasse d'un resto sur la plage pour un bon capuccino.
Fin d'apres-midi,  il est pres de 15h30 lorsque nous arrivons au musée archéologique nationale de Reggio de Calabre.   L'histoire de la region du Paleolitique à l'ere de la grande Grèce antique et de l'époque Romaine y sont présentés.  Mais les vedettes du musée sont "Les bronzes de Riace.  Les deux grandes statues ont été découvertes en 1972 dans la mer. Représentants deux querriers grecs elles présentent les moindre details saisissants de leur musculature parfaite.  Elles symbolisent la beauté idéale selon la vision de l'antiquité grecque. 
Pour acceder à la salle où elles sont présentées il faut passer au préalable trois minutes dans un sas de décontamination.   Mesure de conservation exceptionnelle.  Ce n'est pas le temps de souffrir de ... problème gastro intestinal.   Farce à part la forme et les proportions de ces corps de querriers sont absolument d'une grande beauté.

Nous finissons la journée à Scilla, c'est notre derniere étape sur l'Italie continentale.   Demain matin ce sera la traversée du detroit de Messine et le debut de la seconde portion du voyage.  La découverte de la Sicile.
Scilla constitue un bon point pour commencer à nous impregner de la suite qui nous attends.  D'ici nous voyons se decouper nettement le profil de quelques Iles des Éoliennes.   Le volcan Stromboli en premier lieu et son panache de fumée.   La plus petite ile de Vulcano, la grsnde ile de Lipari.  Mais ces decouvertes sont pour plus tard, dans environ deux semaines.  Ici à Scilla nous marchons au pied du cap rocheux d'où surgit l'hydre à six têtes qui attaqua Ulysse  dans le récit de l'Odyssée.   À partir de maintenant nous savons que les monstres et les défis que Homère a imaginé pour  affronter Ulysse jallonerons notre itineraire. 
Comme Ulysse souhaitons avoir le courage et la force de les vaincre.

jeudi 21 septembre 2017

Vagabond, le chien errant ambassadeur

Jeudi 21 septembre.  L'air frais des montagnes a certainement contribué à rendre la nuit si reposante.  Le gite nous offre un excellent petit dejeuner.  Yogourt frais avec fruits et coulis de pêche, petite madeleine à la confiture de petits fruits, espresso.  Suffisamment soutenant pour entreprendre notre excursion du jour vers "Le pont du diable"  qui permet de franchir le torrent au fond du ravin des gorges de Raganello.  Les falaises de 700 metres de hauts enchassent un l'étroit passage de la riviere au plus bas de ce cayon.  C'est par un sentier bien aménagé que nous entreprenons notre descente.   Des les premiers pas à l'entrée du trajet un chien errant ressemblant "Au vagabond" semble décidé à accompagner notre rando.  Fidelement il nous devancera de quelques pas tout le long du parcours sinueux attendant sagement aux intersections des sentiers qui conduisent vers d'autres section du parc.  Peut etre pour nous indiquer le chemin. 
Le pont de pierre en arche est bien joli.  Nous le franchissons et continuons dans un sentier plus rudimentaire, sur des roches pointues, à travers des buissons pour atteindre les profondeurs et la riviere tumultueuse qui y serpente.  L'eau est cristalline et froide.  J'enleve mes bottes de marche pour parcourir une petite portion du parcours de canonying.  Je ne peux m'y aventurer bien loin, des affiches informent de la nécessité d'etre équipé de vêtements spécialisés pour la marche en eau froide pour progresser plus en avant.  J'ai quand même l'occasion de voir l'étroit défilé entre les hautes parois, sans doute une aventure extrême extraordinaire.   Je reviens sur mes pas et profite de la douceur de la surface d'une grosse roche bien polie par le passage de l'eau depuis des millénaires pour m'y étendre et profiter des chauds rayons du soleil qui atteint son zenith à l'approche de midi.  Moment extraordinaire de detente et de bonheur au fond "d'un trou".  Nous savourons une poire bien mure et juteuse pour appaiser notre soif.  Vagabond pateauge dans l'eau.  Il restera avec nous jusqu'au moment de notre retour vers le haut.  
La remontée exigeante pour les mollets s' effectue plus facilement que nous l'aurions cru.  Nous débouchons sur la place centrale du village, il est midi trente.  Le restaurant Kamastra acceuille ses premiers clients du jour, nous.  Decor chaleureux de cette campagne Calabraise avec ses fortes influences Albanaise.   La planche de viandes sechée et fumée,  les fromages divins, les aubergines et les fèves marinées à l'huile d'olives, les tomates séchées,  les zuchinnis frits, le pain campagnard, un quart de vin du pays tout est engloutis avec appétit et mérite.   Une  soupe aux feves complète notre plein de l'energie que nous avons dépensé.
Fin du repas retour au gite, c'est l'heure de la sieste.

A notre reveil nous avons un plan déjà en tête.  Nous avons repéré une boutique de produits locaux qui offre un ricotta pressé fumée, des saucissons et de grands  vin locaux, elle ouvre vers 18h00.  Nous prevoyions y faire quelques achat en vue du lunch de soirée qui  nous laissera lui aussi des souvenirs inoubliables.   Tel est notre projet.

Nous debutons par une promenade dans le village avant d'aller faire nos achats.  Sur la place centrale des vendeurs de fruits et legumes offrent leur produits.  Il y a de l'animation.  Pres de la fontaine notre compagnon du matin, vagabond,  dort coucher en boule.  Nous arpentons les rues à la recherche des maisons aux facades typique du style Kodra.  Sans succès.   Retour sur la place centrale.  Vagabond se leve et se joint à nous pour marquer notre pas.  Inspiré par la douce folie du moment nous le suivons.  Il nous devance, lorsque l'on perd sa trace il s' arrête à l'intersection suivante et il gemit.  C'est sur réel mais amusant.  Quatre à cinq détour dans les etroits passages, il s' immobilise.  Nous sommes face à une des maisons que nous cherchions.  Photos, photos.  Il se remet en route.  À proximité d'un restaurant,  Hami & Pimi, ce qui signifie "Manger et Boire"  en Albanais il nous quitte.  Nous décidons de suivre le destin et de changer notre plan de la soirée,  c'est ici que nous prendrons notre repas du soir.
La propriétaire,  un grand mere faite de gentilesse noys acceuille.   Elle nous promet un repas mémorable.  La déco est sympathique.   Sur notre table viendront s' étaler pas moins que dix assiettes contenant un total de vingt mets différents,  du vin, de la bière,  de l'eau.  Certains mets chauds, d'autres froids, tout est délicieux.  À la table du fond sa belle-fille et ses deux petits enfants, une amie viennent la rejoindre.  L'atmosphere d'amour de cette famille est contagieuse.
Nous avons suivi le chemin tracé par vagabond tout au long de cette journée à notre plus grande satisfaction.  Les gens de l'office de tourisme de Civita l'ignorent mais leur meilleur ambassadeur est un chien errant.

mercredi 20 septembre 2017

De monts et montagnes

Mercredi 20 septembre.  Ce matin direction pour le village de Craco à 1 heure de route de Matera.  Craco est un village perché au sommet d'une montagne qui a été evacué en 1963 par le gouvernement Italien sous pretexte que les risques d'effondrement des habitations étaient trop élevés en cas de tremblement de terre.   Les politiciens ont profité pleinement de l'occasion pour accorder des contrats lucratifs pour la reconstruction d'un village au.bas de la montagne pour reloger les habitants.  Depuis le village est abandonné.   Au fil de ans et des etudes il a été établis que les dommages constatés sur les batiments étaient plus en lien avec les derangements de la nappe phréatique sous la montagne et que les risques associés aux tremblements de terre n'étaient pas pire qu'ailleurs sur le territoire.  Le mal est fait et le village  abandonné dépéri.  Il est maintenant ceinturé de clotures pour éviter le pillage et limiter les risques d'accident car l'équilibre des batisses y est réellement précaire faute d'entretien.  Il est utilisé occasionnellement comme lieu de tournage.  Ainsi le film La Passion mettant en vedette Mel Gibson produit par Georges Lucas y fut tournée pour évoquer l'environnement de La Palestine antique.   Quelques scenes du film Quantum de James Bond y furent tournées.  Un comité souhaite redonner un second souffle au site en y organisant des visites guidées sous excorte.  C'est à cet activité que nous participons. Un guide nous fait franchir la barriere apres nous avoir fait signer une décharge de responsabilité et nous avoir assujetti un casque de sûreté sur la tête.    Absolument fascinant cette visite dans ce village en ruine desserté.  Les scenes d'intérêts pour la  photographie sont magnifiques.   Encore toute aussi magnifiques sont les paysages des vallées en contre bas.  Le guide ne s' exprime qu'en Italien.  Heureusement une des membres du groupes traduit en anglais pour nous et pour un couple de jeune marié Allemand.   Cette visite dans le temps n'est pas sans me rappeler la fermeture sauvage par notre gouvernement des villages de l'arrière pays Gaspésien. 
Je me rappelle la chanson de Gaston Mandeville "le vieux du Bas du Fleuve"  Pour l'écouter copier ce lien :

https://youtu.be/sZvooesvXlA

Voici les paroles:
Le vieux du Bas-du-Fleuve ♪
Y avait un vieux dans l'Bas-du-Fleuve
Avec une terre de trente arpents
Un poêle à bois, une charrue neuve
Trente-six cochons et onze enfants
Y s'est levé un bon matin
Une cicatrice sur son terrain
Les yeux pleins d'eau y a dit "calvaire!
On est en train d'voler ma terre"
Quand t'es ben tranquille chez vous
Assis à compter les hivers
Pis à t'mêler d'tes affaires
J'ai d'quoi su'l'coeur
Mais j'ai pas l'coeur
À te l'dire
Y avait un vieux dans l'Bas-du-Fleuve
Avec un coeur de trente arpents
On l'a tué à coups d' tracteur
Le sang a coulé par en-dedans
Sa femme est là pis qui dort pus
Un coup parti les p'tits non plus
Le douze à sel c'est passé d'mode
On peut pas éviter l'exode
Quand t'es ben tranquille chez vous
Assis à compter les hivers
pis à te mêler de tes affaires
j'ai de quoi su l'coeur
J'ai pas de coeur à te l'dire
Y avait un vieux dans le bas du fleuve
Avec des rêves de trente arpents
Sort sa charrue pendant la nuit
À grands coups de poing laboure son lit
Y avait un vieux dans l'Bas-du-Fleuve
Qui était caché dans l'fond d'un bas
Dans l'fond du Bas-du-Saint-Laurent
Où c'est qu'y en a qui passent par là
Quand t'es ben tranquille chez vous
Assis à compter les hivers
Pis à t'mêler d'tes affaires
J'ai d'quoi su'l'coeur
Mais j'ai pas l'coeur
À te l'dire
Quand t'es ben tranquille chez vous
Assis à compter les hivers
Pis à t'mêler d'tes affaires
J'ai d'quoi su'l'coeur
Mais j'ai pas l'coeur
À te l'dire

Une visite pleine d'émotion et d'images spectaculaires.

Suite de la journée,  direction Civita où nous passerons les deux prochaines nuits.   Civita est une destination meconnue.  Elle ne figure sur aucune destination touristique traditionnelle.   Le village peuplė d'Italo-Albanais est situé aux portes du Parc national du Pollino.  Il se dresse sur un éperon rocheux face aux 700 metres de falaises des gorges du Raganello.  Ici les amateurs d'escalade et de randonnées se donnent rendez-vous pour affronter cette nature rude et sauvage mais aussi pour approcher la culture Albanaise.  Les gens sont acceuillants, le vin est bon.  la nourriture exceptionnelle. 
Nous decouvrons le village et ses cheminées aux formes étranges qui coiffent les habitations.  Ici un artiste contenporain de Picasso à créé un style unique en soulignsnt l'architecture de la devanture de certaines maison pour les faire paraître à l'image d'un visage humain.  La porte représentant la bouche, deux petites fenetres symetriques au-dessus représentants les yeux et un détails de facade pour le nez.  Cet artiste Albanais se nomme Ibrahin Kodras, un artiste  d'une grande réputation.   Nous arpentons les rues de la ville pour admirer et photographier facades et cheminées.  Demain nous affronterons la montagne.
Ce soir nous mangeons dans un resto de la place.  La soupe à la verdure et haricots, les tagliatelles aux porcinis, la chicorée fondue, le ragout de chèvre Albanais à la mode de Civita et le vin du pays font de ce repas du soir un festin mémorable.   Un brin d'ivresse guide mes pas quelque peu chancelant, pas trop, lors de notre marche de retour vers notre confortable gite pour la nuit.

mardi 19 septembre 2017

Matera Capitale culturelle Européenne 2019

Ce mardi 19 septembre se continue après un petit dejeuner renversant.  Pain de Matera rotie avec de l'huile d'olive sur lequel nous déposons une Buratta et un oeuf poché coulant.  Le bonheur d'une journée qui commence bien dans l'assiette.   Destination le parc de La Murgia.  Sur la rive opposée à l'agglomération des Sassis de Matera la falaise dénudée est serpentée de sentiers qui permettent d'acceder à de nombreuses grottes abandonnées où il est possible d'observer des peintures anciennes sur les paroi.  Du promontoire on peut jouir d'un point de vue incomparable sur la zone habitée de Matera. 
Nous empruntons ces étroits sentiers de roche et profitons du spectacle qui s' offre à nous alors que le soleil n'est pas encore trop plombant.  L'aventure demande un effort certain mais la récompense de ces images qui se gravent dans nos mémoires vaut la peine.
De retour dans la ville nous prenons notre repas du midi dans une trattoria avec les gens de la place.  Tout est si bon.  Un potage de feves et herbes, des avocats grillés farcis aux artichauts, un délice.

Un repos à l'appartement le temps de se rafraichir.  Promenade dans la ville à la decouverte des entrailles profondes, les citernes de la ville.  Nous apprenons comment était la vie rude et difficile des habitants de l'endroit jusque vers 1953.  Sans électricité les gens partageaient leur habitations de roche avec les animaux necessaire à leur survie.  Anes, cochons, poules cohabitaient dans ces cavernes sombres et humides.  L'air chargé de suie et des odeurs des fumiers des animaux rendaient l'environnement de vie insalubre à tel point que les problèmes de santé publique amenèrent les autorités gouvernementales à ordonner la relocalisation des habitants dans des nouvelles constructions.  Ce n'est qu'avec l'électrification et la volonté de redonner vie à ces lieux exceptionnelles en developpant le tourisme que les Sassis ont été repeuplés.  En 2019 Matera sera désignée capitale culturelle Européenne pour souligner cette reapprobriation de son milieu. 

De passage au marché nous repartons avec une bouteille de vin rouge de la region si exquis, un fromage tressé à la texture si agréable,  des tomates séchées locales si intenses, des olives si savoureuses.  Tout est en place pour l'apperotivo.

Je n'ai pas de gêne à me répeter, Matera est magnifique.  Nous la quitterons demain matin satisfait d'y avoir consacré deux jours de pures délices.  Mais avant de partir une autre nuit de sommeil profond nous attends tout comme un petit dejeuner savoureux au reveil, il reste un peu de la tresse de fromage et quelques tranches de ce pain du pays si savoureux.

La Vita è Bella alle Notte

Nuit du mardi 19 septembre.  Le sommeil est profond et réparateur dans cette appartement grotte. La pierre qui nous entoure de partout transmet une vibration cosmique paisible propice aux rêveries.   Le repos du corps est vite atteint.

Quatre heure trente du matin je suis pleinement éveillé.  Mon esprit vagabonde dans les rues de cette cité magique.  L'appel pour aller vivre cette nuit paisible à l'extérieur est trop puissant pour y résister. Je m'habille.

Dans les rues pas un chat n'y erre.  Ils sont entassés dans les quelques habitations vides où ils miaulent à la lune.  Les batiments historiques aux facades finement ouvragées révèlent, sous l'éclairage chaud de la nuit, des détails nullement perceptible de jour.  Du belvédère les lumieres des habitations issues du rocher offrent un spectacle féerique.   Le calme de la nuit charme.  Cette breve promenade nocturne vallait l'effort.  Tant pis pour les chats qui restent tapies.

Matera, ses Sassis le nom donné aux habitations typiques d'ici, est un joyau méconnu unique qui meublera pour longtemps mes doux souvenirs.

"La Vita è Bella alle Notte.

lundi 18 septembre 2017

La Basilicate, un trésor à découvrir

Lundi 18 septembre.  Bon reveil pour cette dernière journée dans la region des Pouilles.  Notre première étape nous conduit à Tarento sur la cote Ouest de la region.  Tarento est la base navale de la marine nationale Italienne.  Le fort Aragonais est le symbole de la ville et la base navale historique des forces armées.   Nous nous y rendons pour une visite guidée de cet emblème historique.  Depuis des millénaires Tarento est un point de defense navale avancé pour la protection du continent Européen.   Napoleon Bonaparte y établis sa base navale durant son règne sur l'ensemble du territoire Européen.   Les Italiens firent de même lorsqu'ils procéderent à la reprise de contrôle du pays.  La visite est intéressante.   Hors cet endroit emblématique nous ne trouvons pas suffisamment d'intérêt à cette ville pour y prolonger notre visite.  
Au départ de Tarento nous quittons la region des Pouilles pour acceder à la region de la Basilicate. 

Direction Matera avec un arret prévue au ruine antique du temple de Hera.  Ce lieu est absolument magique.  Les colonnes du temples se tiennent encore fièrement debout au milieu de la plaine 29 siecles plus tard.  C'est au huitième siecle avant JC que le temple fut érigé.   Il est le lieu de sépulture de Pythagore ce célèbre mathématicien Grecque qui vécu les dernières années de sa vie à proximité.   Un peu d'émotion ressurgit en moi au souvenir de l'apprentissage de ma géométrie trigonométrique de mon école secondaire.  J'étais un des rares bizarres qui aimait cà.

Nous arrivons à Matera vers 16h00.  Notre hébergement est dans le coeur de la vieille ville.  Notre gite est construit dans une voute taillėe dans le rocher.  C'est plutôt special comme habitation.  Appaisant,  chaleureux et pas le moindrement humide grace au deshumificateur qui assure un air frais et agréable dans le logis.  Nous y serons bien.
La ville est fascinante.   Les batiments troglodytes construits à même les falaises offrent un spectacle inimaginable.   Les remparts de la ville donne sur une profonde gorge ou coule un petit cours d'eau.  Face à la ville d'antique caverne dans la paroi rocheuse forme le parc de la Murgia que nous prévoyons arpenter demain.  Mais ce soir c'est la fantastique ville de Matera que nous marchons.  Les divers bâtiments sont d'une grandes beautés.  Nous sommes totalement tombés sous le charme de cette cité.   Nous completons notre journée par un festin.  Les produits regionnaux nous ont inspiré.  C'est à notre appartement que nous concoctons ce repas du soir.   Orechetie locale fait main, proscuito, jeunes pois verts accompagnés de fromage Buratta, olives et pain du pays.  Pour completer le tout un grand crue de Matera pour embuer le cerveau, un vin rouge exquis et different de tout autre que nous connaissons.
Journée et soirée à graver dans nos mémoires. 
La Basilicate, cette region du centre du pied de la botte Italienne, semble avoir beaucoup à offrir même si elle est souvent ignorée.
Nous nous y plairons assurement.

dimanche 17 septembre 2017

Journée d'extrêmes

Dimanche 17 septembre.   Aojourd'hui ce sera une journée remplie d'extrêmes.   C'est la journée ou notre itineraire comporte le plus grand nombre de kilomètres à parcourir,  279 km.  C'est aussi une journée ou le mercure grimpera jusqu'à 36 degrés.   Mais c'est aussi une journée ou nous ajouterons quelques extrêm..ités de routes mythiques à notre quête de ces routes que nous avons parcourues de boute en boute.

La US 1 du Maine jusqu'à Key West.  La route 66 de Chigago à Los Angeles.  La rte 138 de la frontiere Ontarienne jusqu'à Natashquan.  La rte  132 de la frontiere US jusqu'à Gaspé.  La Natches Trace au Tennessee.   Le Blue Ridge Mountain en Virginie et quelques autres que j'oublie. 

Aujourd'hui nous atteignons la fin de la voie Apienne qui relie Rome à Brindisi.  La voie Apienne, aussi appelée "la reine des routes" fut construite par les romains pour favoriser le commerce entre Rome et l'Orient.  C'est ici ou nous sommes aujourd'hui, au pied de la colonne Romaine qui marque le début de la voie que Jules Cesar acceuilli Cleopatre pour la conduire jusqu'à Rome.  C'est aussi cette voie que les chevaliers des grandes croisades emprunterent.  Nous marchons dans les traces de Richard Coeur de Lion et tous ces preux chevaliers. 
Brindisi et son grand port sont bien jolis en ce dimanche matin.

Prochaine destination Lecce.  Sa cathédrale de Santa Croz est celebre pour son architecture extérieur qui représente la quintessence extreme du style baroque.  L'exces de details finement sculptés dans la pierre.  La vielle ville est tres impressionnante avec son arene romain, ses obelisques, ses batiments aux facades finement ouvragées.  Pour ce qui est de la Cathédrale du Santa Croz nous devront nous contenter de l ' image imprimé sur la grande toile qui recouvre les échafaudages installés pour sa restauration.   Mais la visite de cette belle ville aux patisseries reputées pour ses spécialités aux amandes vallait la peine.

Direction pour  "De Finibus Terrae" à Santa Maria de Leuca.   De Finibus Terrae ou en francais Là où la Terre Fini est l'endroit où selon d'ancienne croyance se trouvait la limite de toute terre emergées.  À partir d'ici en naviguant vers le large on tombe dans le vide au confin des oceans.  Cette conception du monde qui est considerée farfelue de nos jours n'a d'égal que l'acharnement des climato septiques à refuser de croire au changement.

C'est en empruntant la route cotière sinueuse que nous rejoingnons la destination finale du jour, Otrante.  La ville ancienne en bord de mer et son vieux quartier surmonté d'une ancienne forteresse Aragonaise sont d'un charme fou.  Le propriétaire du gite très accueillant.  Il exploite un restaurant où nous prenons notre repas du soir.  Mais avant visite de la Cathédrale de Otranto et de sa chapelle des martyrs ou les ossements de 800 habitants ayant été massacrés par les Turcs pour avoir refusés de se convertir à l'Islam sont exposés.   Ce n'est pas le genre d'histoire qu'il faut répéter aux membres de la Meute de Quebec.

Journée bien remplie d'extrêmes.

samedi 16 septembre 2017

De pierres et de mer

Samedi 16 septembre.   Nous debutons la journée par un petit dejeuner frugal servi au bar du coin, chocolatine et capuccino.  Nous completons avec une banane et un yogourt.   Nous sommes prêts pour le circuit de la journée.   Premiere destination Alberobollo.   La ville est remarquable par ses milliers d'habitations circulaires au toit conique toute construite en pierre, un trulli.  Mais pour atteindre Alberobollo nous decidons d'emprunter les petites routes de campagne.  Le spectacle des vastes vignobles où les vignes soutiennent de tres grosses grappes de raisins,  tantot rouge, tantôt vert, est magnifiques.  Des oliviers à l' immenses troncs tordus trônent depuis plusieurs centaines d'années au milieu de verte plantation de persil.  Parsemé dans le paysage des trullis agrémentent le décor.   C'est avec l'inspiration de cette nature que nous abordons la visite du centre de Alberobollo.   Tres charmant meme si les autocars déversent une foule de visiteurs dans les rues escarpėes du sympatique village. 

Prochaine étape Martina Franca.  La vieille ville aux ruelles tortueuses est charmente.  La blanche cathedrale tres belle.  Une pause dans une pasticceria pour un lunch leger.  Le café Tripoli fabrique une patisserie unique, le bocconotti a la crema.  Décadent et délicieux.  Nous quittons la ville à 13h30, tous les commerces ferment.  Dectination Locorotondo, c'est un petit bourg parfaitement circulaire sur une petite colline.  A son approche ses maisons blanches se detachent comme un mirage sur l'ensemble de la verdoyante campagne environnante.  Le village paisible à cette heure de sieste locale se laisse facilement arpenter dans ses petites rues concentriques.  Une chapelle presentant une sculpture d'un chapeau de pelerins, d'un baton de marche et d'une coquille saint Jacques nous rappele que les pelerins des grandes croisades sont passės par ici.

Derniere destination du jour Polignano delle Mare.  La station balneraire est célebre et attirent les célébrités dans les Pouilles pour ne citer que Louise Ciccone, un peu plus connu sous son surnom de Madona, ou encore Yvanka Trump trop connu sous le nom de la fille du Donald.  Qu'à cela ne tiennent ce n'est pas ce qui nous attirent ici.  La ville est construite à flanc d'une falaise de 70 metres de haut par des maisons qui surplombent des profondes grottes sous les habitations.  Les embarcations de toutes sortes, 35 pieds à 3 moteurs 200 forces, pedalos, barques de pêcheurs sont nombreuses en s' engouffrer dans ces grottes.  Sur la grande place les vieux regardent passer le temps.  Une pause pour l'apperotivo,  moment de detente savoureux avec un excellent verre de vin et une variété de petites bouchées.

De retour à l'hébergement au moment même ou la noirceur tombe.   Nous avons été comblé par cette journée.

vendredi 15 septembre 2017

Un bon départ

Jeudi 14 septembre,  comme prevu, nous partons. Avec l'accompagnement de Véronique nous rejoignons la gare centrale d'autobus de Montréal où nous prenons le circuit 747.  Tres pratique ce lien rapide et relativement confortable pour joindre l'aeroport. 
Aux bornes d'enregistrements de Air Canada le personnel est acceuillant et serviable.  
Puis vient le franchissement de la zone de sécurité.   Encore là le personnel est exceptionnellement souriant et sympatique.  
Il reste maintenant à endurer l'inivitable periode d'attente  avant l'embarquement.  Passage obligé qui est la plupart du temps ennuyant.  Les installations récemment renovés de l'aeroport rendent l'expérience moins pénible,  je dirais même quasi agréable.  Nous passons deux heures d'attente au salon VIP Desjardins.  Vin, cocktail, bon café espresso,  petites bouchées agrementent le temps d'attente.

L'embarquement,  le vol à destination de Francfort, le service à bord, tout se deroule bien.   La correspondance à Francfort pour Naples est serrée.  Pas de temps à perdre mais pas de soucis, nous sommes correctement à temps pour l'embarquement.

De Francfort à Naples nous survolons la Suisse et ses magnifiques montagnes aux pics enneigées.   Nous en profitons pour faire des signes de la main à travers le hublot à l'intention de Marc et Claire qui y sont depuis le 6 septembre.  Je ne suis pas certain qu'ils nous ont vu dans le ciel mais nos pensées les accompagnent.

Il reste l'épreuve de l'aéroport de Naples à franchir.  Les rapports sur les sites de voyageurs ne sont pss très élogieux par rapport à la qualité des services offerts.   Il ne serait pas rare d'attendre plus que 2 heures avant de voir apparaître ses bagages sur le carrousel disent les com"menteurs" spécialisés du Web, nous verrons.  Nous avons vu.  Livraison et récuperation rapides des bagages.

Une bus navette nous conduit en moins de deux au bureau de l'agence de location.  Le vehicule réservé nous est livré en moins de deux, propre et plein d'essence. 
La très petite Smart For Four comble nos besoins.  Nos deux valises logent dans le coffre arriere sans problème.   Maniable, l'auto jouet, se comporte comme une vrai alors que nous circulons à la limite permise de 130 km/h sur l'autoroute qui nous mène à Bari.

Le temps de stationner l'auto et de deposer les bagages dans la chambre rèservée nous voilà parti pour une premiere decouverte à pied de Bari.  Ses longues rues marchandes, la Basilique de Saint Nicolas lieux de pèlerinage important tant pour les Chrétiens Catholique  que les Chretiens Orthodoxe de la Russie.  Ils dévouent une grande ferveur au personnage et â ses reliques. La vieille ville peuplėe de jeunes qui jouent, qui crient, qui frappent des ballons de soccer comme s' ils étaient tous des grandes vedettes.  Les petites ruelles tortueuses peuplées des gens du quartier assis en facade de leur maison pour observer la vie qui passe pendant que leurs linges suspendus sur les balcons finissent leur journée de sêchage.   Scene de vie tellement inspirante.

À 21h50 vendredi soir 15 septembre je peux vraiment affirmé que c'est un bon départ.

Après presque trente heures sans avoir dormi couché il est maintenant temps d'un bon dodo bien mérité.

lundi 4 septembre 2017

Partir...vivre...revenir...partir...

Dans 10 jours nous partons.  Tout est prêt pour le départ, presque tout en fait.  Il reste à boucler les valises.

L'itinéraire que nous souhaitons suivre est très concret.

Les trajets sont pré-enregistrés dans le GPS.

Les principales étapes identifiées. Les points d'intérêts répertoriés, documentés. La durée des arrêts consacrée aux visites estimée. Les hébergements réservés.

Nous réduisons les risques de se retrouver à la porte d'un lieux à visiter...pendant ses heures de fermeture qui, faut le savoir, s'étendent souvent pour presque durant tout l'après midi en Sicile.

La côte de la mer Ionienne et l'extrémité de la Via Apienne à Brindisi, le talon de la botte Italienne à Leuca, les habitations troglodyte de Matera, les sentiers du parc de Pollino à Civita, les bronzes de Riacce à Reggio de Calabre, l'horloge astronomique de Messine, les théâtres Grecs et Romain de Taormine et Ortygie, l'Etna le plus grands volcan d'Europe, la vallée des temples d'Agrigente, les moulins des Salines de Trapani. les hauteurs de Erice, la vie trépidante de Palerme, une soirée de concert au magnifique Théâtre  Massimo Vittorio Emanuele de Palerme, la beauté de Céfalu, les vues spectaculaires du Parc de La Madonie, la puissance des Iles Éoliennes et la rage du volcan Stromboli, l'effervescence de Naples.

Tout çà nous attends...et encore plus.

La cuisine du sud, les vins du pays, la fureurs des conducteurs Italiens, "l'Aperitivo" de fin de journée, la "Passaggiata" du soir, l'esprit de clan de la "Famillia Sicilienne", la "Dolce Vita" ...peut-être.  En prime une halte d'un jour au retour à Munich pour savourer bière et repas dans la plus célèbre brasserie du monde.

Vous comprenez maintenant pourquoi nous avons hate de partir...de vivre...de revenir car il le faut bien si on veut repartir et ...vivre...pour revenir.

Cette planification complète, à première vue quasi militaire,  laisse amplement de place à la découverte et aux doux moments de detentes imprévus.  Avec un plan bien défini avant le départ nous éviterons les moments d'égarements et d'indécisions pour nous consacrer à vivre pleinement l'expérience du voyage.

Voici donc un sommaire de l'itinéraire de découverte qui nous attends.