Dimanche 1 octobre. Direction le Duomo di Monreale. Cette immense cathedrale est considére comme un joyau du patrimoine de l'UNESCO. Sa façade principale s’orne d’un superbe porche du XVIIIe siècle, qui contraste avec le style arabo-normand du reste de la façade, en particulier les arcades supérieures. Les deux tours-clochers, dont l’une a été décapitée par la foudre en 1807, sont typiques de l’art normand. Le cadran de l’horloge qui donne sur la place Vittorio Emanuele II où nous nous stationnons porte l’inscription "Tuam ne scies "= “Tu ne connais pas la tienne” (l’heure de ta mort). Cette inscription porte à réfléchir sur l'importance de saisir chaque moment présent, Carpe Diem, telle est ma devise.
La porte en bronze du XIIe siècle est l’œuvre de Bonanno Pisano, à qui l’on doit la tour de Pise. D’un modernisme surprenant, ses bas-reliefs représentent 42 épisodes de l’Ancien et du Nouveau Testament. À l’opposé, le chevet, avec son décor d’arcatures entrecroisées, est caractéristique de l’art musulman. À l'intérieur de l'immense église les tableaux de céramiques dorées sont saississants. Les images du Dieu Pantocréatore à l'avant et de la Vierge à l'arriere sont magnifiques tout comme l'ensemble des divers tableaux presenté comme des bandes dessinées. Exemple: L'arche de Noé. 1. La construction 2. L'embarquement des animaux, 3. Le déluge 4. Le débarquement des animaux 5. Le ciel bleu et l'arc en ciel d'un monde nouveau.
Du site de Monreale nous avons une vue générale sur l'ensemble de Palerme en contre-bas.
Nous quittons vers Cefalu à une heure de route. Aujourd'hui il fait si beau qu'il serait dommage de ne pas aller se baigner à la mer. La plage de Cefalu que nous avons vu hier sans avoir le temps d'en profiter est vraiment belle.
Sans encombre nous trouvons un stationnement près de la plage. Veronique s' y dirige immédiatement vers le sable chaud et la mer pour un bain de soleil pendant que Pauline et moi décidons d'entreprendre l'harassante montée vers le sommet du rocher de Cefalu, en Italien LA ROCCA DI CEFALU. C'est un panorama qui se mérite. La Rocca Le sentier en escalier grimpe depuis la vieille ville jusqu’au temple de Diane, édifié à l’emplacement d’un sanctuaire mégalithique. Il longe ensuite d’anciens remparts qui ceignent le rocher parsemé de touffes de maquis. Ce promontoire rocheux, suspendu entre ciel et mer à 270m de hauteur, embrasse une vue à couper le souffle sur l’horizon marin et les côtes découpées du littoral, qui se parent de leurs plus belles couleurs. L'eau de la mer est d'un turquoise transparent absolument éblouissant. Certe nous apprécions le paysage msis nous apprécions encore plus la douceur de la baignade dans la Méditerranée lorsque nous rejoignons enfin Véronique qui se prélasse sur la plage. Le sable fin et le fond plat de la mer et le niveau constant d'environ 1,20 mètres de profondeur jusqu'à une grande distance de la rive rendent la baignade agreable dans cette eau si limpide. Un autre excellent moment de détente. Puis un bon repas du midi sur une petite terasse de l'endroit. Il est temps de revenir à Palerme, un concert nous attends ce soir au magnifique théâtre Massimo Vittorio Emanuele. Cette salle est l'opéra de Palerme. Elle a été inauguré en 1891. C'est le plus grand bâtiment de théâtre d'Italie et le troisième d'Europe après Vienne et le théâtre Garnier de Paris. Connu de par le monde pour avoir servi de décor à la grande scène finale du film Le Parrain III. Nous passerons la soirée à proximité de la magnifique grande loge occupée par la famille Corleone pendant que dans les loges voisines, peut-etre celle que nous occuperons, assasinat au couteau et empoisonnement au Canolli Sicilien bien garni de ricotta fraiche, se déroulent. Dans le film en tout cas.
Préparation pour la soirée nous nous mettons en direction vers le théâtre. La Via del Liberta que nous emprutons est fermée à la circulation ce soir. Une foule compacte déambule sur toute la largeur de la rue sur au moins le 1,5 kilomètres qui nous sépare de notre destination du soir. Les intersections sont protéges par des blocs de béton pour prévenir les attaques aux vehicules dans la foule. Pauline et Vero entrent dans une boutique pendant que j'attends sur le trottoir en facade. La noirceur tombe lentement. Je sort mes lunettes de leur étui que je referme dans un intense bruit de claquement sourd. Plusieurs personnes tournent la tête avec un regart d'inquiétude. Un homme à côté de moi rit en me disant "bomba". Oups! Je serai plus délicat dorénavant avant de produire un son assimilable à une détonation dans une foule.
Autour du théâtre la foule est compacte. C'est week end du festival de la gelato. Nous trouvons une sympatique terrasse où nous prenons l'aperitivo. Le concept de l'aperitivo est le suivant: pour le prix d'un verre à peine majoré tu as accès à un buffet à volonté de petites bouchées, de salades variées, de pâtes froides, etc. C'est devant un verre de Prosecco, le champagne Italien, que Pauline, Véronique et moi cassons la croute avant le spectacle.
Nous gravissons les marches du majestueux théâtre. Des immenses lions en bronze gardent la montée. Le hall d'entrée est digne de l'ensemble d'où se dégage l'opulence d'une autre époque. Une ouvreuse nous guide vers notre loge. Elle déverouille la porte pour nous. Le decor de ce théâtre n'a rien d'égal à ce que nous connaissons chez nous. Nous avons la liberté de prendre autant de photos que l'on veut avant que ne débute le concert. Un grand orchestre complet et un pianiste offrent la premiere partie. La seconde partie sera offerte par l'orchestre seul. Nous ne sommes pas des connaisseurs de musique classique alors il est plutôt difficile pour nous d'évaluer la qualité d'interprétation mais le moment est bien beau.
Fin d'une autre belle journee. Y en aura-t-il d'autre? C'est cette question que pose l'inscription "Tuam ne scies". Peu importe, ce que nous avons vècu hier et aujourd'hui rien ne peux nous l'enlever. Demain? "Nous saissirons le jour tel qu'il se présentera.
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