lundi 2 octobre 2017

"Operibus Credite, et non Verbis"

Lundi 2 octobre.   Notre première mission de la journée est de retourner l'auto à l'agence de location.  Les Deux mille neuf cent soixante huit kilomètres de parcourus ont nécessité 186 litres d'essence pour une moyenne de 6,2 litres au 100 kilometres.   Nous sommes satisfait autant de notre petite mais performante Smart For Four que du service global de l'agence Europcar.  Remise à une gare de train dans Palerme, la suite du voyage se ferra en transport en commun, bus, train, ferry.
Direction de la Piazza Indepenzia où se trouve la Pallazzo Reale, le palais royale et la chapelle Palatine.  L'interieur de la chapelle est absolument d'une grande beauté avec ses mosaiques spectaculaires.
Le palais royale et les différentes pièces auxquelles nous pouvons acceder sont elles aussi éblouissantes. En quittant l'ensemble architecturale remarquable en direction de la Cathédrale de Palerme nous franchissons une immense porte en pierre sculptés datant de l'époque Arabo-Normand.  Elle marque l'entrée d'une longue avenue bordée d'arbres magnifiques et de facades de palais.
La cathédrale est immense.  Nous y entrons alors que la pluie débute à tomber.  Interieur somptueux et reliques précieuses y sont conservées dont notamment un reliquaire de Sainte Marie Madeleine.
Une tour de la Cathédrale est ornée d'une horloge portant l'inscription " "Operibus Credite"  qui est la premiere partie de la locution latine complète "Operibus Credite, et non Verbis" .que l'on peu traduire par " L'action porte plus que les mots".  Les horloges des clochers Sicilien sont porteuses de messages qui suscitent une réflexion.
Nous ressortons alors que la pluie est pris de plus belle.  Comme par magie des vendeurs de parapluies ont poussé çà et lâ sous le portique  du Duomo.  Cinq Euros pour un parapluie me propose-t-il.  Non merci.  Quatre Euros tente-t-il.  Non merci.  Trois Euros insiste-t-il. Non merci, Je vous offre cinq Euros pour deux dis-je.  Affaire conclu.
Les deux parapluies nous protégeront pour la prochaine étape,  Destination quattro quanti, l'intersection des quatres coins.  Totalement surprenant que ce carrefour ou les facades des quatres batiments qui le compose sont finement sculptées dans un ensemble coordonné.  C'est à voir.

Nous cherchons un resto réputé pour la qualité de sa nourriture à doux prix et comme étant le resto qui offre les meilleurs Canolli de Palerme.  Le Ferro di Cavalo, le fer à cheval demande un peu d'effort pour etre localisé.   Nous arrivons à sa porte alors que la pluie s' intensifie.   Sous la marquise nous attendons patiemment qu'une place se libere en compagnie d'une dizaine de personne.  Le propriétaire du restaurant fait sauter le bouchon d'une bouteille de Prosecco qu'il me remet avec une quantité de verres pour tout le monde.  Santé. ..Nous partageons ce verre de bienvenue avec les autres clients en attente.  L'attente n'est pas longue lorsque l'accueil est si chaleureux.   Le menu est sympatique.  Le choix de mets régionnaux varié.  Je pourrais décrire longuement les éléments qui compose le repas à venir mais comme je désire appliquer la sagesse proposée par le message de l'horloge je commande.  Quelques antipastis, chacun un plat principal,  minestroni, scallopina milanaise, arrosta mixta carne, quelques accompagnents, une bouteille de Prosecco on y prend facilement goût, composent ce repas aux saveurs mémorables.   Pour couronner le tout leur incomparable canolli complète ce repas trop copieux mais si délicieux.
Retour vers l'appartement sous une pluie soutenue.  Il faut mieux marcher pour bruler la masse de ces delicieux hydrate de carbonne que nos corps doivent maintenant transformer.

Dans les nombreux récit de voyageurs que j'ai lu sur Internet en préparation de notre voyage plusieurs affirmaient que Palerme était une ville désolante, sale, avec des batiments décrépis.  Je m'attendais au pire, nous découvrons le mieux.   Bien certainement il y a quelques batiments abandonnés, des rues moins bien entretenues que d'autres,  mais de façon générale l'état de la ville ne semble pas mauvaise.  J'irais même jusqu'à dire plutôt bien.  Il y a bien quelques itinérants çà et là mais pas plus qu'à Montréal,  même moins et surtout jamais harcelants.  Les squeeges demandent la permission avant de toucher à ton pare-brise et n'insistent pas.  La promenade dans les rues de la ville le soir venue me semble normalement sécuritaire.

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