mardi 10 octobre 2017

Napoli, Napoli, Napoli

Mardi 10 octobre.  Nous nous levons lentement ce matin. Il est presque 10h00 lorsque nous allons prendre notre petit dejeuner au restaurant au dernier étage de l'hotel.  Dejeuner copieux, café excellent, c'est necessaire pour la journée de marche à travers la ville quevnous souhaitons realiser.  Nous nous rendons a la Place Garibaldi, à proximité,   pour rejoindre la ligne de metro 1.  Un homme m'interpelle poliment à une intersection.  Je vous conseil de garder votre appareil photo en bandoulière devant vous, non pas sur l'épaule comme vous le porté présentement me dit-il.  J'aime les touristes qui visitent ma ville et je souhaite qu'il ne leur arrive rien de facheux ajoute-t-il.  Merci et il poursuit sa route.  Le metro est correcte.  Bien assis nous avons un parcours de neuf stations à faire avant d'atteindre le quartier du Vomero.  Les gens à bord du wagon sont chacun à leur affaire mais chose surprenante personne n'a le nez plongé sur un écran de téléphone mobile.  Même que des gens se parlent.  Phénomène sociologique rare en ces temps où la majorité des gens vivent leur vie à travers leur minuscule écran.  Soudain un hurluberlu surgit on ne sait d'où vide le plein cintenu d'un sac contenant une cinquantaine de paires de bas emballées sur le plancher en plein centre du wagon en même temps qu'il se jete lui-meme à genoux en implorant avec une forte voix de lui faire aumône pour se nourrir.  Il est tenance et insistant.  Plusieurs lui donne un euro, il reclame un euro cinquante.  Il comprend à mon regard que je ne  suis pas amadoué par sa mauvaise mise en scène, il passe droit, ramasse ses bas qu'il empile dans son sac et quitte vers le wagon suivant repeter le meme stratagème avec environ une douzaine d'Euros de plusen pôche.  À raison de 10 wagons à l'heure le "pauvre homme" gagne sûrement bien sa croûte surtout qu'il n'a donner aucune paire de bas à quiconque.   Il repart toujours avec la même quantité de bas qui d'ailleurs étaient sales d'avoir jouer et rejouer ce petit spectacle lucratif.  Rien de méchant.  Après son départ la discussion entre les autres passagers se réaniment.
Nous descendons à la station Vanvitelli.  Il faut gravir une partie de la colline pour atteindre le belvédère devant le musée de Sant Martino-Certosa.  Un homme nous indique de la main la direction à suivre, il nous accompagne jusqu'au pied d'un premier escalier mobile extérieur destiné aux pietons, un second, un troisième et il nous quitte en nous saluant.  Décidément les Napolitains sont d'une grande gentilesse altruiste.   C'est bien la premiere fois que je vois un mode de transport en commun gratuit (l'escalier mobile) si efficace.  Dans la dernière portion de notre marche un homme nous interpelle.   Il nous indique la direction pour atteindre le belvédère,  il propose de nous accompagner jusqu'au prochain carrefour.  Il connait le Canada, il a déjà été à Vancouver.  Sa famille possede une fabrique de camay, le bijoux.  C'est sur le chemin.  Surprise nous sommes à la porte de l'entreprise.   Entrez je vais vous montrer.  Pour deux bons samaritains aujourd'hui nous voilà qu'un vieux anarqueur tente de nous prendre en main.  Salut bonhomme,  nous poursuivons notre chemin. 
Du haut de la colline le panorama est splendide sur l'ensemble de Napoli, sa grande baie et le vésuve qui se découpe dans le paysage.  Pour redescendre vers les quartiers de la vieille ville un escalier de pierre, la Pedamentina serpente sur le flanc de la colline offrant des vues interessantes à chaque virages.  À ses pieds le quartier de la Spaccanapolita.  Les marchés de fruits, de legumes, de poissons, les boucheries, les charcuteries, les pâtisseries,  la restauration de rues, tout se mêlent dans un incroyable desordre animé et excitant.  La ville se découvre bien à pied.  Nous redecouvrons des lieux où nous n'avions pas eu suffisamment de temps pour apprécier pleinement il y a deux ans,  Le repas du midi pris vers 14h30 dans un restaurant familial de ce vieux Napoli est absolument agréable.   De façon très génerale on mange bien et bon en Italie.  On mange encore mieux à Napoli.  Nous debouchons sur une grande artère de magasinage.  Il y a quelques chose de différent dans l'air.  Tres tres rare sont les personnes qui deambulent ou même simplement flannent le cellulaire à la main et les yeux rivés sur l'ecran.  Les gens on la tête haute.  Certain se regardent, d'autre se parlent.  C'est presque un rêve éveillé.   L'époque de l'homo sapien, celle qui a précédé l'ere de l' homo cellulaire.  Quelques achats pour nos petites filles.  Retour par les petites rue marchandes où plusieurs boutiques se consacrent aux accessoires pour l'aménagement des maisons miniatures.   Visite de la Chielsa del Gesu Nuovo.  Immense et finement décorés.   Certainement une des belles cathedrale Italienne qui en compte des milliers.  De retour à l'hotel deposer le magasinage et faire un petit appel téléphonique à Veronique.  Une sortie pour le repas du soir à la même place que hier, c'était si délicieux, çà l'est tout autant ce soir.
Nous fermons les bagages, demain matin nous prenons le taxi à 04h30 pour l'aéroport.

1 commentaire:

  1. Vedi Napoli e poi muori......
    Disons que je préfère l'expression:
    Voir Naples et...revenir !

    Bon retour !

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